J.C. Gapdy et F.L. Castle, Les Fleurs de Syrtis Major
Les Fleurs de Syrtis Major, Les
Mondes de Quirinus, Tome 1, F.L. Castle & J.C. Gapdy
Et si l’Intelligence Artificielle
devenait végétale ? Que nous vaudrait le caractère reproductif par germes
combiné au caractère adaptatif de l’intelligence ?
Jans, l’héroïne ne ménage pas son
entourage. C’est qu’elle a sale caractère. Sa vie qu’elle croit ratée n’est pas
rose : un projet qui avance mal, avenir incertain, voire menaçant dans un
environnement peu sûr. Mais elle est géniale. Elle a une vision pour
Mars : transformer la planète aride en un Éden florissant.
La jeune femme est bientôt
dépassée par ses manipulations qui combinent les nanoAI avec la génétique. Ses
créatures, vite émancipées, des « Reines » mi-végétales,
mi-Intelligence artificielle, vont faire proliférer les « nanos » sur
Mars, des semences qui se plantent dans la chair des humains en approche. Mais,
qu’importe son danger, cette vie végétale maligne suscite la convoitise de
toutes les grandes puissances de la Terre : les Américains, les Chinois,
les Japonais et les Russes. On le comprend : l’IA bio permet malgré tout l’adaptation
« naturelle » de l’être humain à un environnement hostile, grâce à la
flore qui s’est propagée sur la planète rouge.
Cependant, c’est une nation
inconnue qui risque de remporter la mise : une nation jeune et nouvelle,
qui proclame son indépendante sur Mars, Quirinia, le pays d’une jeunesse
surdouée qui espère vaincre les effets mortels des germes et fonder une cité
extraterrestre parmi de vastes « prairies ». Un rêve, quoi…
Mais ce rêve, cette percée
scientifique a eu un prix : la fille de Jans, Ellen, a été gravement
accidentée par ses « sœurs », les créatures de sa mère. Jans a été
infectée elle aussi par les germes IA. Pire, affaiblies, Ellen et sa mère ne
peuvent plus vivre sans un exosquelette, de telle sorte que, tel un
apprenti-sorcier qui doit racheter sa faute, la scientifique doit désormais mener
un combat contre la montre pour éliminer les Reines et leurs sujets. Mais que
vont faire les dangereux méca-nanos qui échappent, eux, à tout
assujettissement ?
Un récit space-opéra poignant,
fluide, écrit à 20 doigts et 4 hémisphères cérébraux par deux fans de SF. Et
qui promet une suite imminente…
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