Robopocalypse, par D. H. Wilson

Robopocalypse



Robopocalypse, par Diniel H. Wilson, Pockett. 2011
Voici donc l’apocalypse grâce aux robots, un roman choral qui rapporte les enregistrements des principaux protagonistes ayant contribué à la victoire des humains contre Archos, une entité superintelligente.
Après avoir tué son créateur, Archos détournera vers sa cause tous les logiciels, tous les engins autonomes ainsi que les engins domestiques.  Son objectif est de protéger le savoir accumulé par l’espèce obsolète qui l’a conçu, donc de tuer un maximum d’humains et d’asservir les rares survivants. À cette fin, il lance contre les citadins les voitures meurtrières, propage sur toute la planète  des automates tueurs évolutifs. Les plus sophistiqués font éclater les jambes pour lancer dans le sang de la victime une nanogrenade grimpant jusqu’au cœur avant d’y exploser…
La guerre est planétaire. On suit, entre autres, un ingénieur japonais amoureux d’une charmante androïde, qui, une fois contaminée par Archos, tentera (en vain) de tuer son amant. Celui-ci, depuis une forteresse, lancera la contre-attaque sur le sol nippon. On découvre une adolescente américaine amputée de ses yeux par les machines, mais équipée désormais d’organes susceptible de voir les robots de l’intérieur. Grâce à ce don nouveau, elle dirigera plusieurs assauts.
La résistance s’organise depuis la réserve indienne des Osages. Elle sera soutenue depuis le Japon par l’androïde que chérit son ingénieur et libérée grâce à lui de son altération logicielle. À travers une chanson diffusée mondialement, elle va provoquer l’éveil d’innombrables machines aliénées. Ainsi des bipèdes géants devenus vivants vont soutenir les combattants qui défient Archos et ses sbires.
Tout finit bien, par la victoire des survivants et la destruction apparente des machines hostiles (mais une suite « Robogenesis », parue en 2017, relance la menace).
Avec une multitude de points de vue, ce roman décrit, parfois avec minutie, les affrontements des héros contre les engins de plus en plus imprévisibles conçu par l’intelligence artificielle du mal.
Il est bon de savoir que l’auteur est docteur en robotique et Intelligence Artificielle ainsi que chercheur dans une université américaine.
On est pris par ce récit de guerre et de survie, pour autant qu’on aime être dépaysé par ce genre de thriller catastrophe.  


























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