Qui est Adamek?

André-Marcel
Adamek, de son vrai nom Dammekens, né à Gourdinne,
le 3 mai 1946, et décédé le 31 août 2011, après de longues
années de maladie, est un écrivain belge
d'expression française.
Biographie
Adamek est né à Gourdinne
en 1946, d’un père cheminot belge et d’une mère normande, fille de marin. Ce
dernier trait instruit la thématique marine de son œuvre, d'où son
avant-dernier roman, paru en 2000, chez Bernard Gilson et Castor Astral Le
plus grand sous-marin du monde. Sa vie d’errance le conduira vers cette
mer, comme elle poussera son héros de cet autre récit fabuleux, La fête
interdite, paru en 1999 (et réédité en micro-roman chez Bernard Gilson en
1999).
Tour à tour steward sur la malle Ostende-Douvres,
fabricant et commerçant de jouets (on lui doit l’invention de la crèche
parlante et du porte-bouteilles superposable), grossiste en papeteries, éleveur
de chèvres en Ardenne, ensuite nègre puis éditeur installé aux confins de
l’Ardenne et la Famenne (les éditions Memory Press). Il a notamment édité Albin-Georges Terrien.
Œuvres]
« Redynamisant
le roman par des intrigues fougueuses, un comique fraternel, un sens du
fantastique, il raconte la vie de gens simples évoluant dans une nature
fabuleuse, et imprime à ses œuvres une couleur poétique non exempte de
truculence ». (Pascale Haubruge, Le Soir)
Parfaitement construits, écrits dans une langue
maîtrisée et classique qui laisse la bride au récit, ces romans ne sont pas à
proprement parler fantastiques ainsi que pourrait le faire croire une édition
en un seul volume de plusieurs œuvres à la Renaissance du Livre, sous le titre
de Les maîtres de l’Imaginaire. Plutôt fabuleux. Au sens multiple du
terme. Tenant de la fable moderne, du symbolique et d’un imaginaire proche du
quotidien, “ réalistes ” en quelque sorte. Ce mariage étrange, difficile à
cerner dans un commentaire, innerve la nature du roman d’Adamek.
Ce nom d’emprunt est étrange : il y a de
l’Adam en lui, ou la recherche du mystère humain, d’une humanité oscillant
entre l’appel du large (et de l’infini inatteignable, encore le thème de la
mer), et un enracinement forcé dans la terre, le lieu, la grotte parfois, tel
ce héros du Maître des jardins noirs (aux éditions Bernard Gilson en
micro-roman ou à la Renaissance du Livre).
Ce voyage vers l’ailleurs et cet enfoncement dans
la glèbe articule entre autres thèmes, l’univers du romancier fantastique
qui nous revient avec un roman destiné à la jeunesse mais que l’adulte
appréciera comme les autres récits, Le retour au village d’hiver (Labor,
2002).
Dans son roman L’oiseau des morts
(réédition en micro-roman, Bernard Gilson, 1997), l’auteur centra son récit sur
un corbeau uniquement.
Œuvres principales[modifier]
- 1965 : L'arc-en-cœur, recueil de poèmes
- 1970 : Oxygène ou les chemins de Mortmandie
- 1974 : Le fusil à pétales (Prix Rossel 1974)
- 1977 : La Hyde, conte fantastique pour la télévision
- 1984 : Un imbécile au soleil (Prix Jean Macé 1984)
- 1992 : La couleur des abeilles
- 1993 : Le maître des jardins noirs
- 1995 : L'oiseau des morts (Prix triennal du roman de la Communauté française 1997)
- 1997 : La fête interdite
- 2001 : Le plus grand sous-marin du monde (Prix du Parlement de la Communauté française)
- 2002 : Retour au village d'hiver
- 2003 : La grande nuit (Prix Marcel Thiry 2004, Prix des Lycéens 2005)
- 2006 : Contes tirés du vin bleu, recueil de nouvelles
- 2008 : Le sang du gourou
- 2009 : Le roman fauve, tome I : Les rouges portes de Lorraine
- 2010 : Le roman fauve, tome II : Les oriflammes du nord
- 2011 : Randah, la fille aux cheveux rouges
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