Un article sur Le robot de trop, du journal suisse Le Courrier


Drôle de fugue d’un androïde
Situé à Genève, Le Robot de trop mêle polar et science-fiction pour interroger sur l’amour et le sens de la vie.
jeudi 19 juillet 2018 Marc-Olivier Parlatano (Le Courrier)

Le dernier roman de Robert Yessouroun, Le Robot de trop, se déroule en des lieux familiers de plus d’un lecteur romand, à Carouge et Genève. Le seul décalage avec la réalité réside dans le temps, conjugué au futur. Drones de transport, androïdes livreurs voire ouvriers sur des chantiers se sont multipliés. En substance, de nombreux robots collaborent avec les humains. A la satisfaction générale, a priori.
Science-fiction et humour
L’inspecteur de police genevois Thomas Gampert, de son côté, n’aime guère cette profusion d’intelligence artificielle. Il lui faudra pourtant enquêter sur une affaire étrange, la disparition d’un robot très perfectionné. Spade, c’est son nom, possède divers talents: il sait dessiner et réfléchir, à un tel point que qu’il est un prototype de robot-chercheur.
Le Robot de trop allie science-fiction et humour. L’investigation policière génère différentes tribulations, ennuis et incidents mettant en scène la justice, un adolescent geek, un marchand d’armes italien, entre autres. Aux péripéties familiales et conjugales s’ajoute un contretemps de taille, l’inspecteur étant à son tour dans la ligne de mire du pouvoir judiciaire. Ce bel imbroglio se dénouera grâce à la ténacité de l’enquêteur.
Empreint d’émotions, grave et léger à la fois, Le Robot de trop interroge sur le sens de la vie et l’importance de l’amour et de l’attachement.
Robert Yessouroun, Le Robot de trop, Le Lys Bleu éditions, 2018, 293 pp.

https://lecourrier.ch/2018/07/19/drole-de-fugue-dun-androide/

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