Un article sur Le robot de trop, du journal suisse Le Courrier
Drôle de fugue d’un
androïde
Situé à
Genève, Le Robot de trop mêle polar et science-fiction pour interroger
sur l’amour et le sens de la vie.
Le
dernier roman de Robert Yessouroun, Le Robot de trop, se déroule en des
lieux familiers de plus d’un lecteur romand, à Carouge et Genève. Le seul
décalage avec la réalité réside dans le temps, conjugué au futur. Drones de
transport, androïdes livreurs voire ouvriers sur des chantiers se sont
multipliés. En substance, de nombreux robots collaborent avec les humains. A la
satisfaction générale, a priori.
Science-fiction et humour
L’inspecteur
de police genevois Thomas Gampert, de son côté, n’aime guère cette profusion
d’intelligence artificielle. Il lui faudra pourtant enquêter sur une affaire
étrange, la disparition d’un robot très perfectionné. Spade, c’est son nom,
possède divers talents: il sait dessiner et réfléchir, à un tel point que qu’il
est un prototype de robot-chercheur.
Le Robot
de trop allie
science-fiction et humour. L’investigation policière génère différentes
tribulations, ennuis et incidents mettant en scène la justice, un adolescent
geek, un marchand d’armes italien, entre autres. Aux péripéties familiales et
conjugales s’ajoute un contretemps de taille, l’inspecteur étant à son tour
dans la ligne de mire du pouvoir judiciaire. Ce bel imbroglio se dénouera grâce
à la ténacité de l’enquêteur.
Empreint
d’émotions, grave et léger à la fois, Le Robot de trop interroge sur le
sens de la vie et l’importance de l’amour et de l’attachement.
Robert
Yessouroun, Le Robot de trop, Le Lys Bleu éditions, 2018, 293 pp.
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