Le vieil homme et la guerre
Le vieil homme et la guerre, de John Scalzi.
Titre paradoxal : comment peut-on devenir un farouche
guerrier, alors que son corps achève son déclin de dégénérescence ?
Eh bien, le jour de son anniversaire (pour ses 75 ans), le vieil
héros, veuf depuis longtemps, s’engage dans l’armée terrienne du cosmos, armée
qui, jalouse de ses secrets techniques de haut vol, est bien plus évoluée que
les civils restés sur Terre, au point de pouvoir donner aux nouveaux conscrits
décrépits un corps de 20 ans, beaucoup plus adapté à combattre les Aliens
hostiles...
Bien sûr, dans la peau (verte) d’un soldat tout neuf, aux
sens super-aiguisés, les anciens vieux risquent leur nouvelle existence à
chaque mission du maintien de la paix. Cependant, par hasard, au retour d’un
combat, notre héros croit reconnaître dans le vaisseau militaire, parmi les
forces spéciales (nettement plus évoluées que les troufions de base), un
double rajeuni de son épouse disparue (ce thème des retrouvailles avec la femme
aimée et vaincue par la mort se trouve aussi dans Redshirts)…
Un pitch intéressant, certes un peu alourdi dans le récit par
un nombre excessif de batailles (à mon goût), mais qui séduira les adeptes de
Star War.
L’ouvrage est le premier titre d’une saga comportant au
moins 5 tomes.
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